Spécialité : Peintre
Né en 1937 il commence à peindre dès sa plus tendre adolescence, il fréquente très jeune les académies et les galeries.
Très marqué par les peintres de l’immédiat après-guerre et subit l’influence de Manessier, de Jean Le Moal, de Bazaine et surtout de Boissière.
Puis il subit l’influence des peintres de la côte Est des États-Unis tels Pollock, Gustom, Newman, Motherwell, de Kooning et surtout Mark Rothko avec lequel de puissantes attaches émotionnelles se créent.
À son retour de la guerre d’Algérie, Il peint « à corps perdu » dans une très grande solitude et liberté, mais avec de solides idées sur l’évolution de la peinture contemporaine à travers la connaissance et l’étude de celle-ci dont il
devient un spécialiste.
Ne pouvant exprimer par la figuration les émotions fortes perçues durant La guerre d’Algérie qu’il fit dans des conditions difficiles (« j’avais l’impression de faire de la BD ! »).
Il passe progressivement à l’abstraction « de l’instantanéité de la figuration à l’intensité profonde de l’abstraction ».
Sa rencontre avec Marc Chagall, de longues heures dans son atelier à Vence, scelle définitivement son avenir de peintre.
Travail de fond sur la guerre d’Algérie, voyages en Inde et au Ladakh qui imprègnent son travail durant quelques années !
Élu en 1977 au Conseil municipal de Melun.
De 1977 à 1983, Président de la commission des affaires culturelles.
En 1980, il initie une des premières opérations en France de L’art dans la ville ! ( 1 200 oeuvres réparties dans les bâtiments publics où privés et dans tous les commerces !!!
En 1983, il devient adjoint au Maire aux affaires culturelles, tout en continuant son travail de peintre avec force et conviction.
À partir des années 90 reprise des expositions sur le thème « terriblement » introspectif de la réappropriation mémorielle des « siens » tellement nombreux, disparus « cendre et poussière » dans La Shoah….
Travail difficile de transcription du drame, travail douloureux mais nécessaire : « Chaque toile est une Pierre tombale (Matzeva en Hébreux !) pour ceux, tellement nombreux de ma famille qui n’en auront jamais… »
En 2010, au cours d’une exposition à Paris une rencontre magnifique avec Jorge Semprun… Un film est réalisé par Yves Et Vladimir Angelo, autour de la peinture de Charles Goldstein et d’un dialogue avec Jorge Semprun sur les
deux « mémoires « de La déportation, l’une vécue par Semprun et celle « imaginaire » de Goldstein.
Durant son long mandat d’adjoint aux affaires culturelles, de nombreuses et importantes réalisations virent le jour qui changèrent le visage de la capitale du département…
comme par exemple :
• Un centre culturel nommé espace Saint-Jean en plein cœur de la ville et inauguré en 1988 (salles de réunions pour la vie associative, salle de conférence, salle de spectacles, et grand espace d’expositions (8 à 10 expositions de haut
niveaux réalisées par année…)
• Une des plus importantes médiathèque d’Île-de-France, inaugurée en 2004 après 10 ans de travaux… 5000 m2 d’espace dédiés à la lecture, aux médias, aux nouvelles technologies culturelles, aux archives et à la Mémoire !
Coordonnées :
charles.goldstein@wanadoo.fr
www.goldstein-charles.fr